15-19 mai 2017 / Réunion internationale d’experts sur le rôle de l’approche centrée sur le paysage urbain Tanger Maroc

4-5 May 2017/ Conférence sur le Tourisme et le Patrimoine culturel en Méditerranéenne Faro, PORTUGAL
23 November 2017
14-15 Octobre 2017 / Symposium Unesco- Icomos à Florence ITALIE
8 December 2017

15-19 mai 2017 / Réunion internationale d’experts sur le rôle de l’approche centrée sur le paysage urbain Tanger Maroc

CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE L’UNESCO


Réunion internationale d’experts sur le rôle de l’approche centrée sur le paysage urbain historique dans la conservation des paysages culturels


15-19 mai 2017, Tanger/Chefchaouen, Maroc

La Convention du patrimoine mondial : un outil de conservation universel en perpétuelle évolution


Depuis 1992, ces interactions majeures entre les hommes et le milieu naturel dans lequel ils évoluent sont reconnues comme constituant des paysages culturels, qui sont « des biens culturels et représentent les « oeuvres conjuguées de l’homme et de la nature » mentionnées à l’article 1 de la Convention. Ils illustrent l’évolution de la société humaine et son établissement au cours du temps, sous l’influence des contraintes physiques et/ou des possibilités présentées par leur environnement naturel et des forces sociales, économiques et culturelles successives, externes aussi bien qu’internes. » (paragraphe 47 des Orientations).
Le paysage culturel se présente selon trois catégories (Annexes 3 / page 78 des Orientations) et se distingue du site mixte par le fait que les attributs qui portent sa Valeur universelle exceptionnelle sont culturels, quand bien la composante « nature » serait dominante du point de vue physique.
Cependant, il est apparu avec plus de deux décennies de recul, que certains biens culturels inscrits ne sont pas répertoriés officiellement comme paysages culturels alors qu’ils en présentent toutes les caractéristiques. L’identification ou pas d’un bien comme paysage culturel sur la Liste du patrimoine mondial n’est en soi pas une question fondamentale. C’est plutôt lorsque la gestion et la conservation de ce bien pourrait être améliorée si ce dernier était appréhendé comme un paysage culturel que les choses deviennent intéressantes.
Dans la région des Etats arabes, qui sera plus spécifiquement abordée lors de cette réunion internationale, seuls 3 paysages culturels sont inscrits sur un total de 73 biens culturels (81 biens au total pour la région). Mais d’autres biens culturels inscrits présentent clairement des caractéristiques de paysages culturels


PAYSAGES CULTURELS,ECOSYSTEMES OASIENS ET DEVELOPPEMENT


La ville-Oasis de Tozeur (Sud Tunisien) Dr Mohieddine Hadhri ,

Aujourd’hui, tout au long de la Méditerranée du Sud, allant des profondeurs du Maghreb jusqu’aux confins du Proche Orient, d’immenses régions sahariennes, parsemées d’oasis et de villes oasiennes chargées d’histoire et de culture, sont de plus en plus confrontées aux défis de la modernité et du futur. Ces villes oasiennes sont en effet héritières d’un sociologique, économique, urbanistique et écologique plusieurs fois millénaire.
Or, ces oasis font face à des défis graves suite aux mutations socio-économiques multiformes, dont notamment le tourisme saharien, qu’elles ont subies ces dernières années. De Marrakech et Warzazate à Tozeur et Nefta , en passant par Ghardaia en Algérie, tout un chapelet de villes oasiennes méritent une attention particulière afin de sauvegarder leurs patrimoines culturels et écologiques face aux processus de modernisation et de développement qui altèrent ces patrimoines et détruisent dans certains cas les écosystèmes oasiens fragiles.
A partir de cette problématique , ce papier se propose d’apporter quelques réflexions sur l’importance des oasis du Sud méditerranéen en tant que parcs naturels régionaux, qui devraient constituer “des aires protégées” et des sites du patrimoine mondial, conformément à la Convention de Barcelone sur “les aires spécialement protégées en Méditerranée”.
Dans cet esprit, la Ville–Oasis de Tozeur, de par ses spécificités et ses atouts écologiques majeurs, représente une plateforme idéale d’investigation scientifique à retenir et à promouvoir à l’avenir. A cet effet, notre présentation se basera sur deux éléments d’approche analytique à savoir :
1) la Déclaration de Tozeur sur la Préservation du Patrimoine Saharien et sur le Tourisme culturel Sud Méditerranéen, adoptée à l’issue de la Ière Rencontre internationale de dialogue culturel Nord/Sud organisée en 1996 par le CETIMA. Cette déclaration a souligné clairement ces défis écologiques et environnementaux auxquels est confrontée la ville-oasis de Tozeur et retenu plusieurs recommandations à cet effet.
2) La présentation d’un Rapport scientifique relatif à l’évaluation de l’impact sur l’environnent oasien du Golf de Tozeur ,un grand projet touristique de 150 ha édifié sans ménagement au début de l’an 2000 dans le cadre de l’expansion du tourisme saharien. Ce rapport scientifique se propose d’apporter quelques éclairages sur les conséquences environnementales de coulant pour l’éco- système oasien de la mise en œuvre du projet de Golf de Tozeur pour le compte de la Société du golf des oasis.
Mots-clés : Tozeur, Oasis, Environnement, Patrimoine commun de l’humanité , urbanisation, Tourisme saharien.